Alice Hammer

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Des rendez-vous et du qiviut !

Bonjour !

J’ai plein de rendez-vous à vous annoncer aujourd’hui !
Tout d’abord celui de ce soir 21h sur instagram (@tricotalicehammer) pour feuilleter ensemble le Club Tricot 2, que j’ai enfin reçu, péripéties à suivre dans cet article. Vous pourrez me poser toute vos questions sur le sujet, vous pouvez même commencer à m’en poser en story.

Ensuite il faut que je vous parle de la troisième édition du Tricot Market, qui se déroulera ce dimanche 17, toujours à l’Hôtel Amour. Si vous êtes déjà venus les deux précédentes fois, vous aurez le bonheur d’y retrouver Biches et Bûches, La Fée Fil, Big Bad Yarn, Maison Corlène, les Tricoteurs Volants et moi. Nous accueillons 3 nouvelles exposantes et on est très contents de vous donner l’occasion des les voir ce weekend parce qu’on adore leur travail. Il s’agit d’Atelier Camélir, Squirrel’s Yarn et (Vi)laines j’ai très hâte d’être à dimanche !

Après c’est à Londres, au Spring Stitching & Knitting show que je vous donne rendez-vous, du 28 février au 3 mars, sur le stand G30, et ça c’est la grande inconnue car c’est la première fois que je me rends dans ce salon alors si vous êtes dans les parages, n’hésitez pas à venir me voir, j’ai la trouille ! J’ai même quelques places à vous envoyer si vous le souhaitez.

Je serai fin mars au salon H+H Cologne, et en avril au Knit Eat à Lyon, mais tout ça je vous en parlerai un peu plus tard.

J’ai inauguré une rubrique Fin de série sur mon site, j’ai besoin de place dans le bureau car nous avons accueilli les nouveaux Club Tricot ! Vous pouvez y trouver à petit prix l’ancienne collection d’accessoires sérigraphiés avec les illustrations d’Amandine Delaunay. Ce sont de supers objets, tout est bio et certifié GOTS, on n’avait pas fait les choses à moitié. La trousse est doublée pour éviter les aiguilles et bouts de ciseaux qui percent, le sac est géant et a une poche intérieure et la petite pochette est ultra pratique. Alors n’hésitez pas à faire un tour dans cette nouvelle partie de mon site, il y a aussi d’anciens numéros du beau magazine Knit Wit.

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Nous avons donc reçu les Club Tricot 2, et expédié toutes vos pré-commandes de magazines seuls. Vos commandes de magazine + laine partent au plus vite ! Encore une fois on n’a pas été déçus par le professionnalisme de TNT qui n’est jamais passé nous livrer, nous sommes donc partis à la recherche de notre palette dans une sombre zone industrielle de Créteil pour trouver une partie des cartons abîmés. Chaque nouvelle expérience avec ce transporteur nous réserve de nouvelles surprises, on est en train de chercher d’autres solutions avec l’imprimeur. Mais ils sont là et ils sont beaux, je suis contente de la couverture texturée (le papier de chez Rives s’appelle Tweed ça ne s’invente pas, j’ai hésité avec le modèle Shetland, peut être une prochaine fois) et j’espère qu’ils vous plairont aussi.

Je vous rappelle qu’il y a un Kal organisé sur ma page Ravelry et sur Instagram du 17 février au 1er mai, vous pouvez tricoter les modèles des deux Club Tricot et il y a des petits lots à gagner ! Je vous remets le lien ICI.

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Et en ce moment sur mes aiguilles, je fais une petite pause entre deux numéros et je me suis fait plaisir en tricotant des chaussettes de montagne pour Arnaud avec la pelote de Mondim offerte par Annouchka cet été. Tout le monde m’avait prévenu que cette laine est super, et ben c’est vrai. Ça doit vous paraître bizarre puisque je suis consciente que j’ai beaucoup chance de recevoir tant de belles laines de mes partenaires, mais c’est une joie de pouvoir tricoter de temps en temps des laines de mon stash à moi que j’ai achetées par coup de coeur, sans projet en tête. Les chaussettes étant finies bloquées et adoptées par leur nouveau propriétaire, je me suis lancée dans un châle avec les 2 écheveaux de Gotland que j’avais achetés chez The Little Grey Sheep au Fil de la Manche et qu’il me tardait d’avoir le temps de bobiner et travailler. Voilà, ce sont mes 2 projets avant des mois de tricot “collections” alors j’en profite à fond.

Et maintenant je vais vous remontrer la photo du jeu du samedi ! Je vous demandais quel était le poil, l’oiseau et le lieu. Pour l’oiseau j’ai accepté le moineau, il s’agissait en fait d’un nid de sizerin du Groenland, comme c’est un peu technique et que c’est dans la même famille, je ne vous en ai pas trop demandé. On a donc l’oiseau et le lieu, maintenant il manque la bête propriétaire du poil, mais en sachant qu’on est au Groenland on se confronte rapidement au boeuf musqué.

Le boeuf musqué (qui n’a du boeuf que le nom, après des recherches ADN il se trouve qu’il est plus proche de la chèvre sauvage) est une bête qui existe depuis la préhistoires et qui à l’inverse du mammouth a survécu au réchauffement climatique il y a 12000 ans en migrant vers l’Arctique où on le trouve aujourd’hui. Comme on est des champions on a failli le faire disparaitre au début du XXe siècle en le chassant pour le manger lors des grandes expéditions, mais maintenant il est protégé après avoir été réintroduit au Groenland derrière des glaciers où ne peuvent s’aventurer ours polaires et loups. Le boeuf musqué est un gros poilu, et son poil qui s’appelle le qiviut a des propriétés exceptionnelles (on dit qu’il est 8 fois plus isolant que la laine de mouton) était récupéré pendant la chasse ou pendant la mue pour servir de bourre isolante dans les bottes et moufles. Ce n’est que dans les années 60 qu’on a commencé à l’élever et le tricoter. Les élevages ne peuvent pas produire assez de fibre et on fait maintenant appel aux chasseurs groenlandais pour fournir. La chasse est très encadrée (on ne compte que 10 chasseurs professionnels, sur une surface très limitée étant donné qu’il faut pouvoir rapporter la bête abattue le soir) et répond aux besoins de régulation. Les chasseurs vendent la viande et les peaux aux producteurs de laine, qui en tirent la toison en la peignant très longtemps. Ils ramassent aussi les bourres de poils sur les branches pendant la saison de la mue et chaque année seules 5 à 8 tonnes sont produites (c’est 3000 fois moins que le cachemire).

Je vous ai promis une belle anecdote samedi. C’est une histoire de coopération entre les espèces, nécessaire dans cette région très difficile à vivre. Les boeufs laissent leur poil sur les arbre, condition sine qua non pour protéger les oeufs dans les nids et les chasseurs expliquent que les corbeaux viennent les chercher et leur indique les boeufs à chasser tant qu’ils leur laissent les abats sur place.
Ci-dessous une photo de boeuf musqué.

Je vous dis à tout bientôt pour parler plus en détail des ateliers que je vais animer au Knit Eat !